vendredi 14 décembre 2007

Les traditions de Noël


Noël, c'est pour bientôt ! Pour beaucoup, c'est devenu une fête comme une autre, l'occasion de se retrouver en famille autour d'un bon repas et de se faire (et de recevoir) des cadeaux. La plupart du temps, nous ne pensons plus aux origines de cette belle fête. Nous voudrions ici vous rappeler le sens de quelques symboles :

1) Le sapin : Traditionnellement, l'arbre de Noël ne devrait pas être érigé avant la veille de Noël, c'est-à-dire le 24 décembre et devrait être enlevé précisément douze nuits après, pour l'Épiphanie. Comme beaucoup de traditions, celle du sapin est issue de l'adoption par les chrétiens d'une idée païenne que les arbres à feuilles persistantes représentent le renouveau de la vie. Les premières décorations étaient des offrandes aux dieux et au renouveau de la nature qui allait suivre l'hiver. Elles étaient composées de des pommes, de pâtisseries et d'autres petites offrandes que l'on accrochait dans les branches.
Cependant, les légendes médiévales se concentrent plutôt sur une miraculeuse « floraison » des arbres à Noël.

C'est en France, dans le Rhin, que serait née au XVIe s., la tradition des sapins de Noël. De nos jours, on orne le sapin d'une profusion de guirlandes, de bougies, de boules et d'objets brillants (tous évoquant la lumière). Au sommet du sapin, on fixe toujours une étoile brillante qui rappelle celle qui conduisit les Rois Mages jusqu'à Béthléem. 2) La crèche : le mot vient du latin cripia, qui signifie mangeoire (selon Origène, IIIe s.). Elle représente l'endroit où, selon les Evangiles, les parents de Jésus, qu'aucune auberge de Bethléem ne voulut recevoir, se réfugièrent dans une pauvre étable avec un boeuf et un âne, qui réchauffèrent de leur souffle le nouveau-né. La tradition de réaliser une crèche remonte au Moyen-âge où on représentait sous forme de "mystères" présenté sur le parvis des églises, la naissance du Christ. La première "crèche vivante" serait née en 1223 en Italie, sous l'impulsion de saint François d'Assise. L'idée se répandit ensuite dans toute l'Europe, les personnages étant représentés sous forme de santons de terre cuite (les crèches de Naples et de Provence sont parmi les plus belles). On peut voir, dans notre région, de très belles crèches vivantes ou des "pastorales". Nous vous recommandons en particulier celle de Grignan, dans la Drôme, qui a lieu les 5 et 6 Janvier 2008. http://collegiale.grignan.free.fr/pastoral.htm


3) Les cadeaux : ils symbolisent le don de Dieu fait aux hommes en la personne du Christ.
On fait aussi souvent la confusion avec l'Epiphanie (6 Janvier)http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphanie, jour de l'arrivée des trois Rois Mages (Balthazar, Melchior et Gaspard), venus offrir au Christ nouveau né des cadeaux symboliques : or, l'encens et la myrrhe. (Matthieu, II:11) http://fr.wikipedia.org/wiki/Rois_mages


4) Le houx: Une tradition rapporte que, en fuite vers l'Egypte et sur le point d'être trouvés par les soldats d'Hérode, la Sainte Famille se cacha derrière un buisson de houx qui étendit miraculeusement ses branches pour la cacher.

5) Le Père Noël : Il est l'héritier sécularisé de saint Nicolas dont la fête est le 6 décembre [http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre]. À la Saint Nicolas , la tradition veut que les enfants, qui durant toute l'année, furent sages se voient donner du pain d'épice (remplacé aujourd'hui par du chocolat). Et pour ceux qui n'auront pas fait figure d'enfant sage, se voient donner des coups de martinet par le père fouettard.

6) La bûche : Lorsque tout le monde se chauffait encore au bois, la plus belle des bûches était préservée toute l'année pour brûler dans la cheminée pendant toute la nuit de Noël. Les restes de la bûche de l'année précédente étaient conservés pour allumer la nouvelle bûche. Elle symbolisme la lumière et est liée au solstice d'hiver, date à partir de laquelle les jours commencent à grandir [http://fr.wikipedia.org/wiki/Solstice_d%27hiver]. Actuellement aucun repas de Noël ne saurait se terminer par un gâteau roûlé forme de bûche, fourré et recouvert de crème.

7) La dinde : La dinde était inconnue en Europe avant la découverte de l'Amérique. Jusque là, le plat de résistance du repas de Noël était composé d'un chapon ou une oie.

Et, ne l'oublions pas : la place du pauvre ! On devrait toujours réserver, autour de la table, une place pour le 1er pauvre qui frapperait à la porte le jour de Noël. C'est en rappel de la nuit où Joseph et Marie, prête à accoucher, n'ont pas trouvé refuge dans une auberge et ont dû se réfugier dans une étable où les pauvres gens du village sont venus leur offrir de quoi manger.

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